Dans la mesure où nous avons retiré l’amendement précédent, je vous demande de faire de même de celui-ci, monsieur le ministre.
Si le but est de donner la permission au retenu de prévenir la personne de son choix en ourdou ou en arabe, on se tire une balle dans le pied !
On peut comprendre que le brave citoyen français arrêté par erreur dans un endroit où un attentat a été commis ou était en préparation ait envie de prévenir son conjoint. Mais quand on tombe sur un type qui arrive directement d’Afghanistan et qu’il faut trouver un interprète parlant farsi à trois heures du matin pour lui expliquer qu’il a le droit de prévenir son réseau, je ne comprends plus la logique !
Puisque nous sommes d’accord pour dire qu’il faut le garder dans une bulle, je vous demanderai de retirer votre amendement, monsieur le ministre.