Intervention de Corinne Narassiguin

Séance en hémicycle du 19 juillet 2012 à 21h30
Projet de loi de finances rectificative pour 2012 — Article 30

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCorinne Narassiguin :

Le redressement dans la justice et la priorité à l'éducation valent aussi pour les Français établis hors de France.

La nécessaire réforme de l'enseignement français à l'étranger connaît donc sa première étape, avec la fin de la prise en charge sans conditions de ressources des frais de scolarité dans les classes de lycée des établissements privés d'enseignement français à l'étranger. Cette prise en charge n'était soutenue, au final, par aucun de ces établissements, ni même par les associations de parents d'élèves, tant la mesure était injuste : elle a entraîné de nombreux effets pervers, déjà très bien décrits par mes collègues.

Bien entendu, conformément aux engagements du président Hollande, le corollaire de cette suppression de la prise en charge est la revalorisation du système d'aide financière, cette fois-ci sous conditions de ressources, de façon à soutenir les familles qui en ont véritablement besoin dès la rentrée de 2012.

Nous aurons, dans les mois qui viennent, l'occasion de mettre en place une grande réforme de l'enseignement français à l'étranger. J'aurais souhaité pour ma part que l'on mette en oeuvre cette réforme de façon globale à la rentrée 2013, notamment pour rendre les choses plus faciles aux familles qui se trouvent dans l'attente du résultat de nos débats.

Cependant, étant donné l'état budgétaire désastreux de la France, je comprends bien que le Gouvernement ait jugé prioritaire de pratiquer dès maintenant la chasse au gaspillage et d'appliquer le principe de dépenses publiques justes et efficaces. Il est donc normal que ce principe s'applique aussi au budget consacré aux Français de l'étranger. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

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