Intervention de Paul Giacobbi

Réunion du 16 janvier 2013 à 9h45
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Giacobbi :

Je ne vais pas m'étendre sur l'histoire et sur les solidarités bavaro-vaticano-croates qui ont été évoquées. Quand un bateau, comme c'est actuellement le cas de l'Union européenne, ne sait manifestement pas quelle route il doit suivre, est-ce le moment d'accueillir un nouveau passager ? L'UE ressemble de plus en plus à ce que les Chinois disaient du mariage : ceux qui sont dedans veulent en sortir et ceux qui sont dehors veulent y rentrer. C'est comme une forteresse assiégée…

L'entrée de la Croatie présentait-elle un caractère inéluctable ? Seulement dans la mesure où est inéluctable l'action de technocrates qui cochent des cases. Il semblerait que cette adhésion doive être suivie de celle de la Bosnie, de la Serbie, de la Macédoine, etc. Nous aurons ainsi toutes les anciennes colonies turques et il serait alors plus cohérent d'accueillir leur ancienne métropole. Bref, je partage le point de vue de Pierre Lellouche sur l'opportunité d'émettre une résolution.

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