Qu'il y ait des risques, c'est certain. Mais il s'agissait de savoir quel était le plus grand de ces risques. De mon point de vue, c'était celui de voir tout le Mali tomber aux mains des groupes islamistes. La chute de la ville de Diabally montre bien quelles étaient leurs intentions.
Quant à la reconstruction de l'Etat malien, c'est évidemment le problème central, mais c'est un problème que l'on ne peut traiter séparément des enjeux militaires, car les propositions privilégiant les élections et le dialogue politique se heurtaient à un cercle vicieux : l'impossibilité d'organiser ces élections dans le nord du pays tant qu'il est occupé.