Dans ce genre d'interventions, il faut partir le plus vite possible. Or, il y a quelques mois les terroristes étaient deux cents, ils seraient aujourd'hui trois mille. Il y a donc des sympathies, y compris en dehors de ceux qui combattent. Ne faut-il pas casser l'outil terroriste, certes, mais éviter de s'enliser dans un travail qui n'est pas le nôtre, à savoir administrer les villes du Mali, quitte à revenir demain si les mêmes circonstances se produisent ?