La sécurisation des villes reconquises doit être l'objectif des forces africaines de la CEDEAO, pas de l'armée française.
En ce qui concerne les éventuelles aides des Etats du Golfe, nous n'avons pas de preuve mais on peut s'interroger sur les activités de certaines organisations annexes.
La confortation de l'Etat malien incombe à l'Union africaine, la CEDEAO et de l'ONU avant tout. Je ne suis pas d'accord avec le diagnostic de Pierre Lellouche sur l'Etat malien. C'est un Etat de transition, forcément fragile de par sa durée. Mais il y a un gouvernement, un Parlement : en matière de gouvernance il faut faire des progrès rapides mais on ne part pas d'un vide total.