Or ce ne sont pas des privilégiés. Certes, quand on est le délégué d'une grande entreprise, il peut arriver que les frais de scolarité soient pris en charge. Mais quand on est simplement restaurateur ou quand on a choisi, pour des raisons personnelles, de passer une partie de sa vie à l'étranger, on n'a personne pour payer les 8 000 à 12 000 euros que cela représente.
Je voudrais donc rappeler la situation réelle de 90 % des expatriés, qui ne sont ni des exilés fiscaux, ni des privilégiés. C'est pour cela que nous avions mis en place la prise en charge que vous supprimez aujourd'hui.
Je réitère donc mon propos : monsieur le ministre, monsieur le rapporteur général, je vous fais grief d'avoir tenu parole. Certaines personnes m'ont envoyé des mails dans lesquels elles disent leur surprise que vous supprimiez la prise en charge dès la rentrée prochaine.
J'avoue que, si j'avais une seule suggestion à faire, je rejoindrais celle de ma collègue élue aux États-Unis : pourquoi n'attendez-vous pas un an ? Rendez-vous compte que certaines familles, actuellement en vacances, vont découvrir à la rentrée qu'elles vont devoir sortir 20 000 euros si elles ont deux enfants. On aurait vraiment pu attendre un an !