Pour eux, il n'est pas question que Michel Aoun devienne président.
Le Hezbollah, qui avait donné des signaux indiquant qu'il pourrait, lui aussi, vivre avec Sleiman Frangié comme président, s'est finalement opposé à cette solution, sur instruction, pense-t-on, de Téhéran. Enfin, la libération de Michel Samaha par la justice militaire libanaise a été interprétée à Riyad comme un signe supplémentaire du fait que c'est le Hezbollah, et personne d'autre, qui est aujourd'hui à la manoeuvre au Liban.
La France et l'Arabie saoudite ont mené des discussions au sujet du contrat DONAS. Nous avons obtenu des garanties sur le fait qu'il serait respecté, mais, s'agissant des modalités, les Saoudiens se réservent le droit de faire jouer les clauses permettant de réaffecter le matériel à l'armée saoudienne s'il y a un doute sur le destinataire final ou un risque que le matériel tombe entre de mauvaises mains.