Il n'est pas question d'y toucher. Les Saoudiens ont connu des périodes fastes et d'autres moins fastes, comme aujourd'hui. Mais ils ne sont pas particulièrement inquiets, car ils pensent que les cours du brut vont remonter et ils savent qu'ils peuvent de toute façon tenir cinq ou six ans au rythme actuel. Cela ne les empêche pas de prendre des mesures de salut public. Ils en ont déjà pris quelques-unes et prévoient, en outre, de privatiser certains actifs. On parle d'ailleurs de privatisations depuis longtemps. Il en a été beaucoup question du temps du roi Abdallah, mais peu d'entre elles ont été menées à bien, car le pétrole était alors à plus de 100 dollars le baril. Aujourd'hui, les circonstances sont différentes, et les privatisations sont envisagées plus sérieusement.