Migrations massives de réfugiés, terrorisme, Daech… Comme vous l'avez souligné, tout est lié à ce qui se passe en Syrie et il est fondamental de résoudre la crise. Un cessez-le-feu vient d'être décidé ; soit, mais quelle sera l'évolution du pays à court, moyen et long terme ? Y aura-il ou non partition ? Bachar al-Assad partira-t-il ou ne partira-t-il pas ? Je ne partage pas l'avis exprimé par M. Jacques Myard au sujet d'un homme qui est à la source du problème et qui a tué 300 000 personnes. La mission d'information sur les moyens de Daech a entendu l'ambassadeur de Jordanie en France, seul État arabe à peu près stable de la région ; selon lui, le mal provient de ce que le monde – et singulièrement les États-Unis qui, en août 1993, ont décidé de ne pas intervenir là-bas – s'est désintéressé de la Syrie. En Iran, des élections ont lieu, certes, mais dans le même temps, les Iraniens ont augmenté de 600 000 dollars la mise à prix de la vie de Salman Rushdie et indiqué qu'ils donneraient 7 000 dollars à chaque terroriste palestinien qui commettrait un attentat, et 30 000 dollars pour chaque maison détruite. J'aimerais connaître votre position sur ces questions et sur ce cas patent de double langage.