Cet amendement conduirait à ce que seuls les actes expressément désignés dans la charte déontologique de l’entreprise permettent au journaliste d’exercer son droit d’opposition. Or il faut que les journalistes puissent apprécier si l’information qu’il leur appartient de délivrer contrevient ou non aux règles déontologiques qui leur sont applicables, même en l’absence de dispositions expresses figurant dans la charte déontologique.
Je m’en remets, comme le président et rapporteur, à l’articulation entre l’intime conviction professionnelle et la charte, ce qui permet un meilleur équilibre. Avis défavorable donc.