Compte tenu de l’actualité, cette indépendance des rédactions est essentielle. Certaines rédactions ont en effet déclaré, en « off », qu’elles s’étaient imposé une autocensure à partir des attentats et de la déclaration d’état d’urgence. De fait, il existe, au même titre que les pressions économiques que nous avons déjà évoquées, d’énormes pressions politiques, qui sont d’ailleurs liées. Et quand on en est à parler d’autocensure, il convient de renforcer le sentiment de protection certes, et aussi la protection effective.
Nous devons donner des signes de cette indépendance. Il ne s’agit pas seulement d’une déclaration d’intentions, mais de quelque chose de fort que nous pouvons aujourd’hui inscrire dans cette proposition de loi.