Nous parlons de régulation, et il s’agit justement d’éviter les pressions que pourraient subir les journalistes.
Le CSA, avec un président nommé par le Président de la République, ne me paraît pas franchement garant de cette notion d’indépendance dont nous parlons aujourd’hui. La preuve, d’une certaine façon, en est que cette proposition de loi est due finalement à une certaine censure exercée à Canal+ par M. Bolloré, je ne reviens pas sur le sujet.
Ce sur quoi je voudrais insister, c’est que lorsque Jean-Baptiste Rivoire, pour Spécial Investigation, a saisi le CSA au sujet de la censure du documentaire sur le Crédit mutuel, il n’a pas obtenu de réponse. C’est bien pour cela que je me permets d’avoir des doutes et que je propose cette commission nationale paritaire de déontologie, qui nous semblerait plus adaptée. Mais je comprends tout à fait que d’autres choix politiques aient été faits au plus haut niveau.