Je vais peut-être vous surprendre, mais, si je devais choisir entre l’information et les programmes, ce que je ne souhaite pas, je garderais les programmes, parce que c’est justement là où le problème se situe actuellement – sans faire référence à des événements qui ont été évoqués à plusieurs reprises dans cet hémicycle.
Sur les chaînes d’info en continu, sincèrement, s’agissant de l’indépendance, du pluralisme et de l’honnêteté, il n’y a pas de problème majeur. Je laisse de côté les sanctions du CSA après le traitement des attentats de janvier 2015 mais pour le reste, pour l’information, il n’y a pas de problème.
Le coeur du problème aujourd’hui, ce sont les programmes – la programmation ou la déprogrammation. C’est d’ailleurs quand il y a déprogrammation, on l’a vu pour le Crédit mutuel ou l’Olympique de Marseille avec le groupe Canal, et nous avons d’autres exemples ailleurs, qu’il y a problème. Je ne reviens pas sur ce qu’évoquait Mme Attard, la liste donnée par M. Rivoire lors d’un échange que nous avions sur le plateau d’Arrêt sur images.
Je suis donc défavorable à la suppression des programmes comme à la limitation aux programmes d’information. On garde le tout, on reste générique, parce qu’on fait la loi et qu’on veut qu’elle s’applique totalement. Et je pense que ma position est juste.