Supprimer le mot « programmes », c’est restreindre considérablement le champ de la présente proposition de loi.
Bien sûr, le respect de l’honnêteté, du pluralisme et de l’indépendance ne concerne que certains programmes, au premier rang desquels l’information, mais pas seulement l’information, et à l’exclusion effectivement des programmes de divertissement que vous citez dans l’exposé sommaire de votre amendement.
Je tiens à ce qu’il n’y ait pas d’ambiguïté. Les programmes sont visés parce qu’ils contribuent à apporter à nos concitoyens une information honnête, indépendante et pluraliste. Cela ne concerne bien évidemment pas le divertissement. En revanche, si l’on supprimait les programmes, on exclurait les questions de programmation, on exclurait les documentaires, les magazines, qui contribuent eux aussi à l’information de nos concitoyens, souvent de façon spectaculaire.
Le Gouvernement est donc défavorable à ces deux amendements.