Fin janvier, une campagne de distribution préventive de comprimés d'iode a été lancée par l'ASN à l'intention des 600 000 personnes vivant à moins de dix kilomètres d'une centrale nucléaire. Ces populations habitant dans le périmètre du plan particulier d'intervention sont informées de manière régulière, notamment par le biais de brochures et d'un numéro vert détaillant la marche à suivre en cas d'accident. Toutefois, après l'accident de Fukushima, les retombées ont été mesurées à cent kilomètres autour de la centrale et l'évacuation des populations a été ordonnée dans un rayon de vingt kilomètres. En outre, les vents ne connaissent pas de frontières et des rejets radioactifs pourraient arriver en France en cas d'accident en Belgique, en Allemagne ou en Suisse, et inversement. Or les réglementations varient selon les pays. Prévoit-on des avancées dans l'harmonisation des réglementations ? Quelles sont vos préconisations pour améliorer la protection des populations en cas d'accident nucléaire ?