L'instruction du 12 novembre prévoyait que l'accueil téléphonique se fasse à la préfecture de police. Qu'est-ce qui a motivé cette dissociation physique entre le centre d'appel et la CIAV ? Ensuite, l'accueil téléphonique a été transféré à la CIAV. Mais il s'est écoulé un laps de temps important entre le moment où la cellule a été active, c'est-à-dire partir de vingt-trois heures ou vingt-trois heures trente le vendredi soir, et la récupération de l'accueil téléphonique à dix-neuf heures le lendemain. Dans cet intervalle, il y a forcément eu un afflux d'appels. Étiez-vous suffisamment dotés ? Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?
Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur le logiciel Crisenet que vous venez d'évoquer ? Lors des auditions, les uns et les autres nous ont parlé de tableaux en format Excel qui avaient du mal à transiter. L'AP-HP nous a ainsi expliqué que leurs tableaux arrivaient déformés à la CIAV, que les lignes ne correspondaient plus forcément au modèle de départ, etc. Est-ce lié à l'utilisation de ce logiciel ? La question peut paraître anecdotique mais elle a été soulevée à de nombreuses reprises, notamment par les victimes et des associations qui les représentent.