Je considère que le numérique est d'abord une opportunité. La question n'est pas de savoir quels secteurs seront affectés par le numérique – on sait maintenant que tous les secteurs sont et seront concernés –, mais celle de l'adaptation des modèles et des compétences.
La semaine dernière, M. Pascal Terrasse a présenté le numérique comme une opportunité mais aussi comme un vecteur de destruction d'emplois, notamment d'emplois intermédiaires. Quel est votre regard sur la formation initiale et sur l'adaptation des compétences ? Avez-vous travaillé sur les nouveaux modèles d'employabilité ? Comment adapter notre système de formation au sens large à ces nouvelles formes d'emplois et ces nouveaux secteurs ?
S'agissant du financement, on le sait la France souffre de faiblesses en phase de post-amorçage et de développement. Quel est votre regard aujourd'hui ? Un certain nombre de dispositifs, notamment la French Tech, ont permis de mettre en valeur des écosystèmes régionaux, mais on remarque que les systèmes de financement sont encore centralisés, c'est-à-dire que l'on n'a pas réussi à franchir ce palier.
Le projet de loi pour une République numérique contient des dispositions relatives à la définition d'une plateforme. Êtes-vous d'accord avec les débats qui ont eu lieu ? Quel est votre regard sur la notation des plateformes ? Êtes-vous favorables à une autorégulation plutôt qu'à une notation ex ante ou ex post ? La régulation des avis des consommateurs vous paraît-elle être une bonne chose ? Le curseur fixé dans le projet de loi pour une République numérique vous paraît-il ou non pertinent ?
Il faut prendre garde à ce que la régulation ne soit pas franco-française dans un univers mondial. Quel est votre regard sur les débats que nous avons eu dernièrement ?