J'ai tendance à penser, comme M. Nicolas Colin, qu'il n'est plus temps de voir une nouveauté dans ce que l'on appelle la révolution numérique, et de nous camper dans des postures d'indignation. Tous les jours, le big data trouve de nouvelles applications – je pense par exemple à la possibilité de souscrire un prêt par simple consultation numérique –, et nous devons nous adapter rapidement à ces évolutions. Selon vous, quelles orientations majeures la France et l'Europe devaient-elles prendre, et quels pays vous semblent actuellement les mieux adaptés à l'économie numérique, tant en ce qui concerne les institutions que l'acceptation sociale ?