Puisque le ministre de l'Intérieur m'a incité à lui faire une proposition, la voici : elle consisterait dans une évolution majeure du régime de la rétention, qui permettrait que les personnes en situation irrégulière puissent attendre l'examen de leur demande d'asile en rétention pendant une période pouvant aller jusqu'à dix-huit mois, comme l'autorise la directive européenne « Retour ».