C’est d’ailleurs ce que M. Accoyer a, au fond, bien illustré et ce qu’il attend, comme nombre de ses amis. D’autres souhaitent, tout simplement, que rien ne change, comme il l’a également rappelé. Cette volonté est, il est vrai, parfois partagée par certains syndicats, par une partie de la gauche et donc – Myriam El Khomri a eu le courage de le souligner – par une partie de notre famille politique.
Et pourtant je pense, comme vous, qu’il existe, sur tous les bancs de cette assemblée comme dans tout le pays, un espace important pour la voie de la réforme qui doit s’appuyer, comme nous le faisons depuis 2012, sur le dialogue social, avec les syndicats et le patronat souhaitant s’y engager et avancer.