C’est le sens que nous avons, me semble-t-il, retrouvé. Ce débat va prochainement venir au Parlement. Il s’agit d’une réforme importante, parce qu’elle permet d’abord au dialogue social de se dérouler au sein de l’entreprise – et ça, oui, c’est un changement majeur de philosophie ; parce qu’elle s’adresse aussi à ceux qui sont exclus du marché du travail – parce que notre pays s’est habitué au chômage de masse, notamment de longue durée, et à la précarité, qui frappe trop de femmes et d’hommes, souvent dans nos quartiers populaires ; et parce que, oui, elle donne la priorité à ces droits, à ces protections offertes aux salariés, et notamment à la jeunesse. La garantie jeune universelle constitue en effet un changement majeur dans la relation que nous avons avec la jeunesse de notre pays.