Pour la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse, j’ai annoncé que le matériel serait entièrement rénové, avec 1,5 milliard de commandes, et un renouvellement d’ici à 2025.
Quant aux trains de nuit, ils sont très déficitaires, vous le savez. Ils représentent 3 % des TET et 25 % du déficit. Chaque fois qu’un voyageur prend un train de nuit, le contribuable doit payer 100 euros : c’est un chiffre révélateur. Ce modèle est très concurrencé par le développement du covoiturage et de l’aérien à bas coût. Certains pays, dont très récemment l’Allemagne, ont d’ailleurs décidé tout simplement de les arrêter.
Ce n’est pas la décision que nous avons annoncée. Nous avons gardé deux lignes – celle sur Briançon et celle sur Latour-de-Carol – et lancé un appel à manifestation d’intérêt pour les autres. Des collectivités locales ou des privés pourront faire des propositions pour reprendre une partie ou la totalité de ces lignes et nous les examinerons.
Votre suggestion est frappée au coin du bon sens. À partir du moment où il reste une ligne qui traverse de nuit notamment la gare de Cahors sans s’arrêter, nous allons évidemment prendre les dispositions nécessaires pour que la ville de Cahors ne soit pas impactée par cette suppression. Ainsi, la gare de Cahors conservera son statut.
Le 16/03/2016 à 19:54, Verdie jean luc a dit :
Bravo Mme Orliac et merci pour votre intervention lors des questions au gouvernement.Vous défendez très bien notre magnifique département.
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