Monsieur le député, l’avenir de l’industrie ferroviaire est une question majeure dans notre pays, vous le savez. Cette filière représente plus de 21 000 emplois.
Les décisions annoncées par l’État – je viens d’en évoquer certaines – vont favoriser le maintien de cette filière. Il y aura un appel d’offres de 1,5 milliard, une commande de trente rames, trente rames attendues dans le cadre de l’appel à Regiolis, c’est-à-dire fabriquées par Alstom. Des discussions sont en cours avec Bombardier pour du matériel fabriqué en France, notamment pour l’éventuel équipement des lignes sur la Normandie. Et puis, il y aura des appels d’offres sur le Grand Paris car il y a de nombreux projets à la SNCF et à la RATP.
Il y a parfois des ruptures de charges dans telle ou telle entreprise. Cela peut être le cas aujourd’hui dans l’usine d’Alstom à Reichshoffen. Nous avons essayé de faire une commande sur étagères, directement à cette société, mais le matériel que l’on attendait ne faisait pas partie du marché d’origine et il y avait un vrai risque juridique. Voilà pourquoi l’État a décidé de faire un appel d’offres.
J’espère que les régions viendront abonder la commande par l’État de trente rames que j’ai annoncée la semaine dernière.
Vous le voyez, nous avons une stratégie importante de soutien à la filière industrielle. Je l’ai dit, celle-ci représente 21 000 emplois, il y a des perspectives positives et des marchés seront passés dans les semaines et les mois qui arrivent.