Monsieur le Premier ministre, en 2014, la Cour des comptes a dressé un bilan désastreux de la gestion d’Anne Lauvergeon à la tête du groupe Areva entre 2006 et 2012. Les magistrats ont pointé une série d’erreurs dans la stratégie de cette entreprise spécialisée dans l’industrie nucléaire : une gouvernance trop concentrée dans les mains de sa présidente, le fiasco financier de l’EPR en Finlande et le rachat à un coût exorbitant d’UraMin. La justice est d’ailleurs saisie de cette affaire, qui mettrait en cause la sincérité des comptes présentés à l’époque.