Il faut notamment prendre en compte les maladies parasitaires et l’insuffisance de la ressource florale pour expliquer totalement les menaces pesant sur les pollinisateurs.
Il convient aussi de souligner les efforts déjà accomplis pour restreindre l’usage des néonicotinoïdes. L’arrêté du 28 novembre 2003, pris par Roselyne Bachelot, interdit les insecticides à usage agricole en période de floraison sur toutes les cultures visitées par les abeilles. L’actuel gouvernement a par ailleurs annulé l’autorisation de mise sur le marché du Cruiser OSR, lequel contient l’une des molécules les plus dangereuses pour les abeilles. Le problème est réel, mais plus complexe qu’on veut bien le dire. Il est donc inutile de créer aujourd’hui des tensions supplémentaires entre les acteurs.