Intervention de David Douillet

Séance en hémicycle du 15 mars 2016 à 15h00
Biodiversité — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Douillet :

Mais il est vrai, mes chers collègues, que l’on protège mieux ce que l’on connaît. Nous ne pourrons atteindre les objectifs poursuivis dans ce texte sans le soutien actif de tous les acteurs qui concourent déjà à la préservation de la biodiversité. C’est leur intérêt autant que le nôtre. Trop longtemps, par ignorance, nous avons délaissé ces sujets. Il faut aujourd’hui faire confiance à ceux qui, chaque jour, sont confrontés aux enjeux de la biodiversité sur le terrain.

« Si seulement nous avions mis la tête sous l’eau plus tôt, pour apprécier la catastrophe écologique qui touche nos fonds marins en Méditerranée ! » Tels sont les propos que m’a tenus le regretté Albert Falco, l’ancien bras droit du commandant Cousteau. L’ignorance est la cause des plus grands maux.

Pour conclure sur l’Agence française pour la biodiversité, je dois avouer que je n’ai toujours pas perçu l’intérêt de créer une énième agence qui viendra se superposer aux institutions existantes, sans ancrage véritable dans des territoires dont nous connaissons la diversité. Où est l’effort de rationalisation de la dépense publique ? Quelles seront ses ressources nouvelles ? Aujourd’hui, ces questions demeurent sans réponse.

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