…et que nous ne nous ressemblerons jamais, car il est prêt à faire de l’argent sur n’importe quoi tandis que je suis prêt à en dépenser pour n’importe quoi, à condition que cela protège ce que j’ai de plus précieux : ma terre, celle de mes aïeux et de mes enfants.
Il n’est pas très étonnant au fond que ces deux organisations aient donné leur blanc-seing. Une fois de plus, elles auront tout trahi.
Ce projet de loi instaure, sans ambages, un permis de détruire la nature, avec la généralisation d’un système de compensation financière, et le développement de banques d’actifs naturels, tout ceci sous l’égide d’un mastodonte : l’Agence française pour la biodiversité, qui aura le monopole de l’environnement. Avec tout le respect que je porte à cette institution à venir, le nom d’Agence financière de la biodiversité lui conviendrait mieux.