Même si cela est difficile, il est indispensable, et dans l’intérêt commun, de discuter franchement et sincèrement avec la Turquie. C’est ce que nous ferons demain. Le Président de la République s’y est engagé, dans la clarté et avec une conviction que je répète ici : l’avenir de l’Europe passe, plus encore aujourd’hui, par la relation de confiance entre l’Allemagne et la France.
Le 20/03/2016 à 19:12, chb17 a dit :
Le sort des réfugiés qui seront ramenés en Turquie, suite au très onéreux accord des 28 avec Erdogan, rappelle l'accueil très parcimonieux que les pays libres accordaient aux juifs victimes des nazis dans les années 30.
Qui plus est, le camp d'Idomeni à la frontière macédonienne est bien similaire aux camps de concentration des années 40-45 : « C'est un Dachau moderne, résultat de la logique de fermeture des frontières » indique le ministre grec de l'Intérieur, Panagiotis Kouroumblis (Syriza), dont le gouvernement a déployé des troupes pour contenir et détenir les réfugiés pour le compte de l'UE. Main dans la main avec la Turquie !
En outre, la Convention ONU de 1951 sur les réfugiés est ignominieusement bafouée. Celle-ci garantissait la protection, mais aussi l'accès au travail, à l'éducation et aux services sociaux, à tous les demandeurs qui souffriraient dans leur pays d'origine de la guerre, de discrimination ou de persécution.
Non seulement les quotas sont très limités (72 000 pour toute l'Europe, sur les millions de syriens qui ont dû fuir leur ville ou village!), mais ils ne s'appliqueront qu'au compte goutte, en fonction apparemment du nombre de personnes empêchées de traverser la mer !
C'est un bon accord, selon Madame Merkel.
F. Hollande, de son côté, souhaite ne l'appliquer pleinement que lorsque la Turquie se conformera à l'ensemble des 72 conditions prévues.
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