Rappelons la belle devise des SAS anglais : « Qui ose gagne ! ».
À titre d’exemple, la France prévoit de contribuer à hauteur de 23,4 milliards d’euros au fonctionnement de l’Union. C’est dire que, chaque jour, elle dépense 65 millions d’euros à Bruxelles, alors qu’elle bénéficie seulement de 13,5 milliards en retour de l’Union européenne. Nous sommes donc contributeurs nets à l’Union pour 10 milliards d’euros ! Mais pourquoi sommes-nous le seul pays contributeur net qui se refuse avec obstination à mettre ce sujet sur la table alors que l’Allemagne elle-même a obtenu un rabais sur sa contribution ?
Mais il y a plus grave : si la France ne bénéficie d’aucun rabais, elle paie celui des autres. C’est ainsi que nous assumons à nous seuls 30 % de la ristourne accordée au Royaume-Uni, soit 1,4 milliard d’euros par an, à la place de Londres.