Intervention de David Douillet

Séance en hémicycle du 16 mars 2016 à 21h30
Biodiversité — Article 9

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Douillet :

J’irai dans le sens des propos que vient de tenir mon collègue Philippe Plisson : pourquoi, une nouvelle fois, défaire ce qui marche ? Que la police administrative soit dévolue à l’AFB, soit, mais il faut, dans le même temps, que les compétences de l’ONCFS soient conservées et confirmées.

En effet, l’Office accomplit correctement sa mission et ses agents sont rompus à son exercice, qui n’est pas simple. Sur le terrain, le contrôle de certains contrevenants ne s’improvise pas : en effet, si la majorité des chasseurs est en règle, contrôler des braconniers, ce dont on ne parle pas suffisamment, requiert des compétences à la fois extrêmement solides et pointues.

En effet, lors de ce type de contrôle, ces agents mettent, et je pèse mes mots, leur vie en danger car ils ont face à eux des bandes organisées armées – je ne les nommerai pas, elles sont connues – qui saccagent, dans certains massifs, des populations entières d’animaux. Certains agents sont confrontés à des gens armés, au péril de leur vie : ce n’est pas de la rigolade ! Les agents de l’ONCFS sont rompus à ce type d’exercice et parfaitement compétents pour mener ces contrôles à bien. Il n’est pas question de redistribuer ces missions extrêmement pointues. Gardons ce qui marche. Un point, c’est tout.

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