Aujourd’hui la police n’est pas assurée parce que l’ONEMA a très peu d’agents sur le terrain – je peux en témoigner s’agissant de l’estuaire de la Gironde. C’est pourquoi il faut réfléchir à une mutualisation avec l’ONCFS, avec des agents qui ne seront pas en concurrence, mais complémentaires, et qui assureront une police qui sera à la fois celle de la chasse et de la pêche. Cette mutualisation permettra à la fois d’être efficace et plus économe.
Cette démarche, madame la secrétaire d’État, a été ouverte par la ministre de l’environnement au Sénat, puisqu’elle a recommandé la création d’un groupe de travail chargé d’y réfléchir. C’est une démarche de réflexion et non d’exclusion.
Il y a là une piste de réflexion pour aller dans le sens d’une plus grande efficacité. Aujourd’hui la police de la pêche n’est pas assurée faute d’un nombre d’agents suffisant. Ce n’est pas un problème de compétences, mais de moyens. Alors que l’État n’a pas de moyens, il ne veut pas mutualiser : je ne comprends pas cette logique.