Monsieur le président, madame la ministre, madame la présidente de la commission des affaires économiques, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, les orateurs qui se sont succédé ce matin à la tribune ont rappelé qu’à une époque, dans l’immédiat après-guerre, un acte militant très fort avait été fait par le patronat et les syndicats de salariés – qui perdure encore : Action logement. C’est une grande, une belle histoire : celle du logement, celle de l’industrialisation accompagnée de migrations, puis d’une stabilisation des familles – tant d’ailleurs grâce au locatif social que grâce à l’accession à la propriété. On vient de le rappeler : dans certains territoires, il y eut parfois un apport personnel, la force de travail, l’expertise, le professionnalisme de l’individu, du père de famille créant son logement. Ne l’oublions pas, car cela a encore de la valeur, et surtout du sens, aujourd’hui.
Des évolutions, voire des révolutions ont eu lieu. Par exemple, je n’oublie pas, monsieur le président de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine, que c’est la loi Borloo qui a non seulement créé cette agence, mais aussi engagé une première réflexion sur l’organisation de la collecte du 1 % logement.