M. Hammadi l’a rappelé : sur ce sujet, la fiscalité de notre pays est particulièrement floue. Le rééquilibrage de la taxation est un enjeu économique et fiscal important, puisque l’huile d’olive est plus taxée que l’huile de palme. Une mission d’information travaille sur le sujet. Un autre enjeu est la déforestation.
Cependant, une taxation spécifique pour l’huile de palme ne constituerait pas une solution. Il s’agirait d’une disposition dogmatique, visant à stigmatiser un produit. Ses effets seraient désastreux pour la filière, qui fait vivre directement ou indirectement plusieurs millions de familles, en Asie ou en Afrique.
En outre, on ne peut méconnaître les efforts consentis depuis des années pour changer les pratiques culturales et éviter la déforestation, contre laquelle – nous en sommes tous conscients – il importe de lutter.
Enfin, la mesure nous amènerait à renier les engagements qu’a pris notre pays en signant la déclaration d’Amsterdam.