La situation de l’Indonésie et des autres pays producteurs d’huile de palme doit aussi être considérée dans sa complexité. Nous défendons souvent le co-développement et le fait que certains pays développent leur économie et leurs cultures, même si celles-ci posent des problèmes.
Nous n’allons pas nier que la culture intensive de palmiers à huile a été un facteur de déforestation et de réduction de la biodiversité. Pour autant, avec les pays producteurs, on ne va pas faire comme si de rien n’était et refuser de négocier, sachant que les enjeux de nos relations avec l’Indonésie dépassent le cadre strictement commercial.
Il n’est pas choquant de les avoir en tête. Telle est la vie politique nationale et internationale. Il n’y a pas que de grands principes ; il y a aussi la complexité de leur application. Cela ne signifie pas que l’on ne fasse rien.
Je juge intéressants les amendements qui visent à introduire un rééquilibrage progressif. Le débat permettra peut-être d’aller dans ce sens et de trouver un compromis.