Je m’étonne de plusieurs propos qui ont été tenus. Comment peut-on comparer la plantation d’oliviers, quand bien même elle aurait été massive, il y a deux mille, mille, cinq cents ou seulement cent ans, avec la déforestation de forêts primaires due à l’exploitation outrancière de l’huile de palme ? Je ne dis pas que cette exploitation est le fait de tous les acteurs de l’huile de palme, mais personne ne peut nier que des forêts primaires ont été entièrement détruites – or je rappelle que l’on examine un texte relatif à la biodiversité – dans des pays où une partie importante de la faune et de la flore a disparu. Le cas le plus emblématique est certainement l’orang-outang, mais il ne faut pas oublier tous les autres animaux, toutes ces plantes indispensables à l’avenir de l’humanité et qui n’existent plus. Je ne suis pas certain que l’impact fut le même lorsque des oliviers ont été plantés, notamment en Provence, dans le territoire dont j’ai la chance d’être issu.
J’entends, sur les bancs du groupe Les Républicains, que 3 000 emplois seraient menacés.