Les SAFER, qui ont une mission publique en la matière, confortée par la loi d’avenir pour l’agriculture, doivent rester l’opérateur foncier en charge de la gestion du foncier agricole, naturel et forestier. Leur rôle important s’accompagne d’exigences renforcées sur la transparence de leur fonctionnement et de l’élargissement de leur conseil d’administration, pour une représentation de tous les intérêts, au-delà des seuls intérêts agricoles.
Les opérateurs intéressés par les questions foncières, à savoir le Conservatoire du littoral et l’agence des espaces verts d’Île-de-France, peuvent conventionner avec les SAFER. Ce type de conventionnement a déjà fait ses preuves. Je suis donc favorable à la suppression de cet article.