le texte que nous examinons indique que « Si les atteintes – à la biodiversité – liées au projet ne peuvent être ni évitées, ni réduites, ni compensées de façon satisfaisante, l’abandon du projet doit être envisagé. »
Si nous n’avons pas la certitude de pouvoir tout compenser, cela signifiera donc la fin des grands projets. Mme Le Dain a évoqué des projets dans sa région, mais on peut en évoquer bien d’autres.
Dans ma circonscription, le Jura, le front de taille d’une carrière qui a été mis en cause durant des années est aujourd’hui un lieu où les hyménoptères reviennent. Il est extrêmement compliqué de savoir ce qui se passe si l’on compense à très long terme. La nature vit sa vie, si je puis dire. Et il se peut que les aléas climatiques viennent tout changer. Comme on ne peut garantir des résultats, il est préférable de prévoir une obligation de « moyens » pour y parvenir.