J’avais déposé un amendement concernant ces inventaires des chemins ruraux, mais il a malheureusement été déclaré irrecevable au titre de l’article 40. Nos débats en commission ont bien montré qu’il aurait été souhaitable d’aller plus loin et de ne pas en rester seulement au stade du constat. Il faudrait mettre autour de la table toutes les parties prenantes en instaurant une instance de concertation pour évaluer les chemins ruraux qui doivent être conservés, voire restaurés, et ceux qui doivent être aliénés. Ces chemins conjuguent souvent plusieurs intérêts, qui peuvent être divergents ; je pense bien sûr aux randonneurs, au milieu agricole, mais aussi à la ville. On a ainsi évoqué les culs-de-sac pour les randonneurs. Ces chemins sont aussi utiles pour contourner la ville, et il est important de le prendre en compte, par exemple pour les largeurs de voirie dans les projets de requalification urbaine. Mon amendement proposait de créer par décret une instance de concertation afin d’aboutir à un inventaire qui soit accepté par tous. Je crois que la suite de la discussion va montrer qu’il y aura de toute façon besoin de concertation en la matière.