Cet amendement vise à ajouter les véhicules terrestres aux utilisations des chemins ruraux, pour correspondre, encore une fois, à la réalité. En effet, des personnes à pied, à cheval, en vélo, mais aussi à moto ou en quad fréquentent les chemins ruraux.
Je déplore que, contrairement à ce qui se passe au Canada, par exemple, notre pays n’utilise pas ces chemins comme un potentiel économique.
Je m’explique. Lorsque l’on adapte les chemins ou lorsque leur utilisation est autorisée à certains types de véhicules terrestres, un tourisme lié à ces utilisateurs-là, avec des itinéraires prédéfinis – pour qu’ils ne dérangent pas les promeneurs ou les randonneurs, car il peut y avoir conflit entre un engin motorisé et quelqu’un qui marche ou qui est à cheval –, peut voir le jour. Fixer de tels itinéraires demanderait réflexion, de la part des départements ou des régions par exemple, mais il y a tellement de chemins dans notre pays qu’il devrait y avoir de la place pour tout le monde. Ces chemins amèneraient les utilisateurs dans des villages, où l’on trouve des hôtels et des restaurants. Je puis vous assurer que cette population-là a les moyens de développer l’économie de nos petits villages et de notre ruralité, aujourd’hui malheureusement désertée par tout type d’activité. Il s’agit en quelque sorte de créer une activité supplémentaire. Je voulais soumettre cette idée à la réflexion de l’Assemblée nationale.