Il ne s’agit pas d’avoir un dispositif supplémentaire puisque, vous l’avez évoqué, nous avons déjà des outils de protection, fort contraignants d’ailleurs et extrêmement efficaces, mais être dans un réseau, c’est partager des expériences et des savoir-faire et, aujourd’hui, nous ne pouvons pas entrer dans le réseau Natura 2000.
Nous ne voulons pas pour le territoire de la Réunion une protection supplémentaire. Nous avons suffisamment de cadres qui nous assurent une protection suffisamment efficace, ce qui d’ailleurs a contribué à faire classer notre territoire au patrimoine de l’humanité. Il s’agit de permettre à nos territoires, à nos acteurs locaux de bénéficier du réseau qu’est Natura 2000, d’être dans une dynamique de réseau, d’échange, en plus de la protection dont nous bénéficions déjà. Ce n’est donc pas du tout la même approche.