Les rapports et les études scientifiques s’empilent. On peut toujours pinailler et raconter ce qu’on veut, mais il est indéniable que les néonicotinoïdes sont extrêmement dangereux, pour les abeilles, mais bien au-delà. Ils sont dangereux pour notre santé, notre environnement. Ils contaminent les cours d’eau, la flore, y compris la flore sauvage. Ils restent dans les sols très longtemps. On ne peut donc pas faire comme si aujourd’hui, la question des néonicotinoïdes pouvait être facilement réglée.
Nous avons une responsabilité vis-à-vis de nos enfants, des générations futures. Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas. Face à cela, nous devons réagir. En tant que femmes et hommes politiques, notre responsabilité est de trouver des solutions responsables qui puissent s’appliquer. Nous ne devons pas nous cantonner à des positions rassurantes, qui seraient inapplicables.
Les solutions qui sont sur la table sont plutôt intéressantes et je tiens à dire, notamment au président de la commission, Jean-Paul Chanteguet, et à la rapporteure, Geneviève Gaillard, qu’ils ont accompli un travail extraordinaire pour essayer d’entendre ce qui a été dit par les uns et les autres, et tenter de trouver une solution à la hauteur de l’exigence historique face à laquelle nous sommes, et qui puisse s’appliquer dans le réel.
Je pense que nous pourrons arriver ce soir à une solution en ce sens.