Quelle que soit la décision que nous prendrons ce soir, il y aura toujours des ravageurs. Il y aura toujours des insectes pour attaquer les cultures de notre pays, il y aura toujours la flavescence dorée, sur les vignes, il y aura toujours des pucerons sur les betteraves, et il y aura toujours des risques sanitaires liés à tous ces insectes. Ces risques sanitaires concerneront aussi les habitants de notre pays.
Il faut donc bien évaluer les risques. Toute décision doit se prendre en mettant en rapport les risques et la qualité : nous devons trouver, ensemble, un équilibre entre les deux. On voit bien qu’il y a, à ce sujet, deux écoles. La première école, à l’instar de M. Bapt, exige que l’on fixe une date butoir. Mais comme M. Bapt vient de le dire lui-même, cette date a tendance à reculer dans le temps : d’abord fixée à 2016, elle a été repoussée à 2017, puis 2018. À ce stade, nous nous demandons à quel mois de l’année 2018 la fixer. D’autres que nous, à l’avenir, dans d’autres enceintes que celle-ci, se poseront à nouveau cette question. Nous courons ainsi après cette date sans avoir l’assurance d’obtenir des résultats sur le plan technique.
Avec cette première solution, en effet, nous n’imposons rien en matière de substitution.