Intervention de Frédéric Cuvillier

Séance en hémicycle du 17 mars 2016 à 21h30
Biodiversité — Article 56

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Cuvillier :

Le texte, tel qu’il est rédigé, est imprécis. Bien que visant à terme le chalutage, il mélange les métiers, ne définit pas la pêche en eaux profondes, n’établit pas de distinction et n’a d’analyse scientifique qu’imparfaite. J’attire votre attention, mes chers collègues, sur le fait que si nous devions nous prononcer ce soir, non seulement nous lancerions un mauvais signe, mais aussi nous affaiblirions la position de la France qui, depuis plus de deux ans et demi, a permis d’aboutir à un compromis au niveau européen.

Lors de quinze conseils des ministres, j’ai eu à défendre la position de la France. Aussi, madame la secrétaire d’État, il ne s’agit pas de faire preuve de sagesse, mais de respecter la position constante de la France, et de faire en sorte de la défendre, au sein de notre Parlement comme au niveau européen.

Prenons garde : au moment où l’Europe est malade et où certains responsables européens souhaitent renationaliser les politiques de la pêche, en anticipant une nationalisation de ses dispositions, notamment sur la pêche en eaux profondes, nous leur donnons une arme qui, demain, mettra à mal la pêche et notre économie maritime. C’est pourquoi je soutiendrai l’amendement de suppression no 759, que j’ai cosigné.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion