Tout le débat est là : est-ce la responsabilité de l’Assemblée nationale française de déterminer précisément les zones et les espaces de pêche ? Cette question n’est-elle pas du ressort du trilogue ? Ne concerne-t-elle pas la bataille que notre pays mène sur l’objectif – qu’au demeurant nous partageons – ayant trait aux zones de pêche ?
Je le redis, puisque nous sommes tous attachés, si j’ai bien compris, à la pêche artisanale : lorsque la France mène des négociations, elle négocie en même temps – car tout est lié – des contreparties en faveur de la pêche artisanale et côtière. M. Cuvillier le sait mieux que quiconque, lui qui a eu à suivre quinze séances de négociations. La pêche est une filière globale, économique, industrielle et humaine : des marins pêcheurs, des hommes et des femmes, font vivre cette filière qui va de la pêche hauturière à la pêche côtière. Le sujet clé, ce sont les zones, et ce sujet fonde la position de la France, même si l’empreinte écologique fait toujours débat. Je demande donc le respect de cet élément : c’est le sens premier de notre amendement.
Quelques mots pour conclure : nous avons un collègue du groupe de l’Union des démocrates et indépendants qui est particulièrement attentif à ces sujets.