Je rejoins tout à fait les propos que vient de tenir notre collègue Mme Le Dain : je regrette que M. Jean-Vincent Placé, secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé de la réforme de l’État et de la simplification, ne soit pas au banc du Gouvernement.
Il s’agit, en effet, d’un joli cas d’école : nous disposons aujourd’hui d’un système pragmatique, défini aujourd’hui par un simple arrêté préfectoral, et qui permet de s’adapter, au terme d’une concertation, à la situation de chaque département, en tenant compte à la fois de ses conditions pédo-climatiques, de sa flore et de sa faune et de ses pratiques agricoles. Il permet aux agriculteurs de s’adapter. Or on veut abandonner ce système pour un autre, qui serait unique et national !
Faisons confiance à l’agriculteur multiplicateur qui a une vraie responsabilité pour éviter les croisements indésirables entre les cultures de semences. Il est responsable du bon entretien des bordures des champs ou des terrains sans enjeu économique.
Faisons confiance au local et ne faisons pas remonter au niveau national, cela n’a absolument aucun sens.