Mes chers collègues, cette pratique ancestrale ne date pas de quelques centaines, mais de quelques milliers d’années. Les Grecs, déjà, fabriquaient cette glu avec des baies de gui et les Romains avec des écorces de houx.
Aujourd’hui, nous poursuivons cette tradition, dans le plus grand respect – je dois le dire – des animaux concernés, comme la grive ou le merle noir.
Pratiquée par 6 000 chasseurs, il s’agit moins d’une chasse que d’une capture opérée avec grand soin. De surcroît, cette « chasse » est sélective, comme la Cour de justice de l’Union européenne l’a reconnu le 28 avril 1988.
On prend grand soin des oiseaux capturés, on ne les torture pas ; ils sont simplement utilisés comme appelants, puis relâchés à la fin de la saison. Telle est la réalité, madame la rapporteure !