Vous avez raison, mon cher collègue, de rappeler le principe qui a été voté voilà bien longtemps !
Il y a quelques jours, des représentants des chasseurs à la glu sont venus à l’Assemblée nationale. Bon nombre de parlementaires étaient présents – M. Bernard Deflesselles, M. François-Michel Lambert, M. Vitel, tout le monde ! Ils nous ont expliqué la pratique de cette chasse.
Vous en faites toute une affaire, alors que comme l’a dit Philippe Vitel, il s’agit d’une chasse séculaire, et même millénaire, dans ce qui constitue aujourd’hui les cinq départements de notre région PACA.
Il s’agit d’une chasse sélective. Vous avez eu raison de le dire, chers collègues : les chasseurs et les fédérations de chasse sont très attachés au règlement.
Vous avez cité un fait divers, mais cela ne suffit pas à jeter l’opprobre sur toute une tradition provençale. Pour ma part, je considère que celle-ci doit perdurer. Pourquoi ?
Ce que vous dites sur la chasse à la glu n’est pas vrai. Cinq sortes d’oiseaux sont attrapées. Ceux qui n’en font pas partie sont nettoyés avec beaucoup de soins, puis relâchés, et ceux qui sont mis en cage, M. Vitel l’a dit, sont relâchés à la fin de la période de chasse. Personne ne s’acharne sur ces petits oiseaux !
La passion de la nature et de la convivialité est transmise de façon transgénérationnelle. S’attaquer à cette culture provençale, c’est s’attaquer à toute la culture de la chasse !
Nombre de chasseurs et de collègues parlementaires ne connaissent pas la chasse à la glu dans les départements où ils sont élus, mais ils sont bien là. Attaquer un pan de la culture de la chasse, notamment la chasse à la glu, c’est s’attaquer à toute la chasse !