Cet amendement, qui a été déposé par mon collègue Dino Cinieri, vise à intégrer les déboisements effectués par les jeunes agriculteurs dans les opérations n’étant pas considérées comme défrichement au sens du code forestier.
En effet, le coût du déboisement est important, alors que le jeune agriculteur doit déjà supporter le lancement de son activité professionnelle et les investissements liés. De plus, le code forestier peut ajouter à l’obligation de reboisement un éventuel coefficient multiplicateur.
Il est donc nécessaire pour la création d’activité, le développement économique des territoires ruraux et la pérennisation de l’installation des jeunes en agriculture, de ne pas mettre de tels freins à l’installation, ni d’instaurer cette concurrence inutile entre forêt et agriculture.