En dépit de la flibuste, le débat a eu lieu et a permis de mettre en oeuvre les éléments que le nouveau Président de la République a décidé d'impulser.
D'abord, il s'agit de respecter la parole de l'État, la parole que la France a donnée, en veillant à ce que le déficit public soit bien de 4,5 % à la fin de l'année en dépit d'une facture en partie dissimulée, d'une ardoise de recettes volontairement surestimées et de dépenses volontairement sous-estimées. Nous assumons l'engagement pris en demandant aux Français un effort que nous voulons le plus juste possible car, même s'il est vrai que tous devront contribuer au redressement du pays, nous ne prétendrons pas, contrairement à ceux qui nous ont précédés, que nous n'augmenterons pas les impôts. Eux l'ont affirmé avec constance pendant pratiquement cinq ans alors même qu'ils ont au total, entre 2007 et 2012, augmenté les impôts de 30 milliards d'euros.